Si l’accès à l’école primaire est une évidence, obligatoire, pour les occidentaux, elle reste un rare privilège pour les tribus nomades du Haut Plateau de l’Atlas au Maroc. Le changement climatique et la surexploitation agricole ont ramené la pauvreté chez les anciennes tribus nomades et les ont forcées à se sédentariser, partiellement.
Les nomades, qui s’auto-proclament les « Gens Libres », sont un peuple fier. Ils ont été les derniers à résister aux lois coloniales. Aujourd’hui, confrontés aux modifications de l’environnement et à la nécessité de s’établir de manière durable, ils se sentent plus perdus que lorsqu’ils se déplaçaient avec leur bétail dans le désert. L’électricité, l’eau, le système de santé et les écoles manquent. Les gouvernements ne s’intéressent guère à eux. Nombreux sont ceux qui ont été forcés de partir pour la ville.
Mais sur le Haut Atlas, une tribu a décidé de se battre pour rester et fournir une éducation à ses enfants.